Vietaime : Des photobioréacteurs innovants pour une production de micro-algues de qualité
Développer, fabriquer et exploiter des photobioréacteurs de qualité
Notre mission est de développer, fabriquer et exploiter des photobioréacteurs simples, robustes, flexibles, et aux coûts d’investissement et de fonctionnement réduits au minimum pour une culture contrôlée de micro-algues de qualité.
Nous travaillons en collaboration avec plusieurs organismes de recherche français pour la partie R&D et exploitons une première unité de production en photobioréacteurs de 3 tonnes de micro-algues/an au Vietnam avec des partenaires locaux. Une partie de cette production est destinée à l’ONG française les enfants du Dragon, qui distribue depuis une dizaine d’année de la spiruline (la micro-algue la plus connue) aux orphelinats, hospices et hôpitaux vietnamiens.
Qui sommes-nous ?
Vietaime est une start-up française fondée par un ingénieur, un médecin du sport spécialiste en nutraceutique et un chercheur sénior en sciences de l’environnement. Cette équipe a rapidement été rejointe par deux investisseurs privés issus de la banque et de l’industrie agro-alimentaire.
Le contexte
Les micro-algues sont des micro-organismes naturels qui utilisent la photosynthèse pour fabriquer de nombreux produits d’intérêt à partir du CO2 présent dans l’atmosphère: avec un peu d’eau, de lumière et de chaleur, elles peuvent produire dans n’importe quel milieu riche en azote et phosphore (effluents organiques, bassins d’élevages aquacoles, rivières eutrophisées, ..) des proteines et huiles végétales pour l’alimentation humaine ou animale entre autres nombreux exemples.
Bien utilisées et bien cultivées, les micro-algues peuvent en effet agir comme des micro-usines capables de produire à la demande à partir de CO2 et d’effluents organiques une grande partie des produits actuellement issus de l’industrie du pétrole et de l’agriculture, sans effet négatif sur l’environnement ni utilisation de terres arables ou de volumes d’eau importants. Les enjeux liés à leur exploitation industrielle sont donc énormes dans un contexte de réduction des émissions , de préservation des ressources et de sécurité alimentaire.
La mise au point de moyens de production adaptés et compétitifs est un verrou essentiel à la mise en place de cette filière industrielle d’avenir portée par les micro-algues
La spiruline
La plus connue des micro-algues est la spiruline, consommée depuis très longtemps par l’homme pour sa très forte concentration en protéines (jusqu’à 70%, 3 fois plus que le boeuf) et sa très grande richesse en vitamines variées (vitamines A, B2, B3, B5, B6, B7, B12, D et E) et en antioxydants.
Si la spiruline est la plus connue des micro-algues, Il en existe en réalité près de 500 000 espèces naturelles différentes, dont seule une quarantaine sont actuellement cultivées. Parmi elles, certaines produisent déjà des protéines pour l’alimentation et des molécules d’intérêt pharmaceutique, quand d’autres permettent d’ouvrir la voie à la fabrication de biocarburants et biogaz verts ou de biostimulants pour l’agriculture.
Pourquoi les photo-bioréacteurs ?
Les micro-algues sont actuellement essentiellement cultivées en milieu ouvert, dans de grands bassins peu profonds. Si cette solution semble la plus simple à mettre en œuvre, elle présente en réalité de nombreux inconvénients, dont une emprise au sol importante, un contrôle des conditions de culture compliqué (gaz, chaleur, lumière, pollutions) et des rendements médiocres.
Ainsi, alors que la plupart des producteurs français de micro-algues proposent des produits à la qualité contrôlée, certains produits importés (plus de 90% des micro-algues consommées en France) présentent des quantités de polluants (métaux lourds, pesticides) importantes dues à un environnement de culture (air, eau, sols) non suffisamment contrôlé.
La culture de micro-algues en photobioréacteurs permet de régler la plupart des inconvénients de la culture en milieu ouvert. En effet, ces aquariums un peu spéciaux dont la forme, la taille et le volume sont optimisés pour maximiser les échanges de gaz, de nutriments, de chaleur et de lumière, et donc les rendements de production, permettent un contrôle total de l’environnement de culture et de sa qualité, en minimisant l’emprise au sol et la quantité d’eau utilisée, qui est en très grande partie recyclée.
Cependant, la culture en photobioréacteurs n’est elle non-plus pas exempte d’inconvénients: elle nécessite des investissements lourds, un entretien et un savoir faire technique souvent très pointu, et est très sensible à la formation de biofilms qui viennent perturber leur fonctionnement et le rendement des installations.
Tous ces inconvénients limitent actuellement l’utilisation des photobioréacteurs pour la production de micro-algues, dont les coûts de production restent trop élevés pour le développement de leurs applications dans l’alimentation animale ou le traitement d’effluents.
Notre vision
Proposer des photobioréacteurs simples, robustes, flexibles, et aux coûts d’investissement et de fonctionnement réduits, particulièrement adaptés aux petites et moyennes structures qui souhaitent traiter sur site leurs effluents et /ou produire leur biomasse sur place.
Nos chantiers réalisés
Les premiers prototypes de photobioréacteurs ont été installés en Guyane pour une unité de production de spiruline, et ont permis de démontrer toute leur pertinence pour une production locale de micro-algues comparativement à une installation classique en bassins ouverts (raceways)
Notre unité de production de spiruline
Nous disposons dès à présent à Ho Chi Minh Ville au Vietnam d’un bâtiment idéal pour y installer une culture de spiruline en photobioréacteurs, que nous exploiterons en direct. La production commencera début 2025, pour un rendement de 3 tonnes par an
Nos chantiers à venir
Dès début 2025, nos Photobioréacteurs serviront à produire sur l’exploitation même, à partir des nutriments présents en excès dans les effluents d’une ferme aquacole vietnamienne, des micro-algues protéinées qui seront ensuite utilisées pour l’alimentation des espèces élevées dans les bassins de la ferme.
Avec cette installation innovante, nous souhaitons démontrer que les farines animales utilisées dans l’alimentation en aquaculture pourront être remplacées par des farines végétales produites sur place pour une aquaculture plus durable et plus responsable.
Contact
SAS VIETAIME
Chemin de sallèles, 34600 Bédarieux
Téléphone : M.Marmier – 06 82 61 08 42
Email : contact@vietaime.com
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